Il assure n'avoir qu'une obsession : "que le Front national ne puisse pas prendre le pouvoir dans le pays." Jean-François Copé, soutien de François Fillon à la présidentielle, a averti mercredi sur Europe 1 d'une possible victoire de Marine Le Pen à la présidentielle. "Si nous n'y prenons pas garde, à force de pilonner tous les jours François Fillon, le risque c'est de voir Marine Le Pen face à Macron, et Marine Le Pen ne fera qu'une bouchée d'Emmanuel Macron", prévient le député-maire LR de Meaux, invité du Club de la presse.
"Macron n'a jamais vu un électeur de sa vie". "Madame Le Pen a tout simplement commencé avant Macron", explique-t-il : "elle a implanté des relais un peu partout quand Emmanuel Macron n'a jamais vu un électeur de sa vie, et à un moment donné, les phrases creuses (d'Emmanuel Macron, ndlr) ça va se voir", ajoute l'ancien candidat à la primaire de la droite.
"Nous avons un populisme mondain avec Macron" @jf_cope#E1Soirpic.twitter.com/amQoJlkVAk
— Europe 1 (@Europe1) 8 mars 2017
"C'est Hollande en plus mollasson". Jean-François Copé a également vivement taclé la candidature d'Emmanuel Macron, l'autre favori dans les sondages pour la présidentielle. "Nous avons un populisme d'extrême droite, un populisme d'extrême gauche avec Mélenchon et Hamon et un populisme mondain avec Macron", attaque le maire de Meaux, pour qui le populisme se résume à "dire aux gens ce qu'ils souhaitent entendre dans l'immédiat sans jamais le mettre en perspective avec ce qu'on veut dans l'avenir". Pour lui, si Emmanuel Macron est élu président de la République, il ne pourra pas gouverner "car il n'aura même pas de majorité aux législatives", estimant ainsi qu'il "va continuer ce qu'a fait Hollande, mais en plus mollasson".
"Emmanuel Macron va continuer ce qu'a fait François Hollande en plus mollasson, parce qu'en plus il n'aura pas de majorité" @jf_cope#E1Soirpic.twitter.com/83jDl6SVPw
— Europe 1 (@Europe1) 8 mars 2017
La "responsabilité d'Hollande". Jean-François Copé considère par ailleurs que François Hollande a "sa part de responsabilité dans la montée du FN", car il "a discrédité la fonction présidentielle" en "l'absence de résultats" : "Il y a de la part des Français avant toute chose une envie de donner une grande leçon en votant FN", résume-t-il.