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Alexis Delafontaine, édité par Ugo Pascolo
Au micro Europe 1-Cnews de Sonia Mabrouk, Jérôme Guedj a accusé Jean-Luc Mélenchon d'avoir écrit à son encontre un texte antisémite. Une accusation qui serait à l'origine, selon le député, du refus des membres de LFI de voter pour lui pour la présidence de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale.

Le nouveau front populaire est-il au bord de l'implosion ? Mercredi, la France insoumise et les écologistes ont refusé de voter pour le candidat socialiste Jérôme Guedj pour la présidence de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale. Un refus qui serait dû à une accusation d'antisémitisme. Invité ce jeudi matin au micro Europe 1/Cnews de la Grande Interview, le député est revenu sur cette affaire. 

Jérôme Guedj ramené à sa confession juive

"Pour la première fois, je le dis, le 29 avril, Jean-Luc Mélenchon a écrit me concernant un texte antisémite", a déclaré Jérôme Guedj. Une référence à une tribune publiée par le leader de la LFI dans l'Insoumission, un site de la galaxie France insoumise. Le Monde rappelle que dans ce texte, Jean-Luc Mélenchon "cible son ancien camarade du Parti socialiste (PS) Jérôme Guedj, coupable, selon lui, d''un recul net' sur le conflit israélo-palestinien. Le député de l’Essonne plaiderait ainsi 'pour un entre-deux entre génocideurs et prétendus partisans de l’effacement d’Israël'". Et de poursuivre en continuant de ramener le député à sa confession juive avec sa conclusion qui explique que l'élu aurait "renié les principes les plus constants de la gauche du judaïsme en France".

La cause de la rupture entre Guedj et LFI ?

"C'est la première fois que je suis essentialisé dans le débat politique", avoue Jérôme Guedj au micro de Sonia Mabrouk. De là à dire que cette question est devenue une pomme de discorde, au point d'être à l'origine de la rupture de Jérôme Guedj avec le NFP avant les élections législatives ? 

"Ce sont des accusations fausses, mensongères", tranche de son côté Thomas Porte. "Il n'y a pas un membre de la France insoumise qui a tenu, qui tient ou qui tiendra des propos antisémites" affirme le député LFI. "Là, il vient pleurer parce qu'il a perdu une élection pour être à la tête d'une commission en réclamant des voix de gens qui ont passé un accord, alors que lui l'a refusé." L'élection de Jérôme Guedj a donc échoué malgré le soutien du PS. Un soutien incompréhensible pour LFI qui accuse ses alliés d'avoir rompu l'accord du NFP.