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Jean-Luc Mélenchon antisémite ? «Oui !», répond l'ancien Premier ministre Manuel Valls

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Face à la hausse des actes antisémites commis en France, Manuel Valls, ancien Premier ministre et invité du Grand Rendez-vous Europe1/Cnews/Les Échos appelle ce dimanche les Français "à une forme de réveil". Ancien membre du parti socialiste, il reproche à La France insoumise, et notamment à son leader Jean-Luc Mélenchon, un "discours antisémite".

"C'est la première fois qu'une force de gauche, de manière aussi massive, tient un discours antisémite." Manuel Valls , ancien Premier ministre de François Hollande, a eu des mots forts lors du Grand Rendez-vous d'Europe1/ Cnews/ Les Échos ce dimanche. Interrogé par Sonia Mabrouk, il a condamné la retenue de La France insoumise, concernant le caractère terroriste du Hamas et plus largement la position du parti vis-à-vis de la riposte israélienne et du contexte en France. Le parti n'avait d'ailleurs pas participé à la marche contre l'antisémitisme en France organisée dimanche dernier.

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"Parce que l'antisionisme c'est de l'antisémitisme"

Et pour l'ancien Premier ministre, c'est Jean-Luc Mélenchon qui concentre la ligne des propos de LFI. "Son tweet à l'occasion du déplacement de Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, en Israël , est un tweet antisémite. Son discours contre Israël ou la participation à des manifestations où on a hurlé "Mort aux Juifs !" plusieurs fois. Et donc, quand on nourrit un tel discours vis-à-vis d'Israël, c'est-à-dire qu'on refuse de qualifier le Hamas comme organisation terroriste, on est là dans quelque chose de bien gravissime", justifie Manuel Valls.

Jean-Luc Mélenchon est-il antisémite ? "Oui !", insiste-t-il. "Parce que l'antisionisme c'est de l'antisémitisme". Manuel Valls a donc appelé les Français à "une forme de réveil". "Le combat contre la haine des Juifs est fondamental. Si on ne le comprend pas, alors à ce moment-là, le pays se désagrège", conclut-il. Pour rappel, plus de 1.500 actes ont été recensés en France depuis le 7 octobre, a annoncé en début de semaine le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.