En 2024, les Jeux Olympiques débarquent à Paris. Alors, pour accueillir la compétition sportive quadriennale, la France se prépare activement. Et parmi les dossiers les plus brûlants de Paris 2024 se trouve la sécurisation de la cérémonie d’ouverture.
En effet, elle doit se tenir sur la Seine, un parcours de 6km, plus de 160 embarcations, toutes censées passer au pied de la tour Eiffel avec 600.000 spectateurs sur les quais transformés en gradins. Une logistique pharaonique. Selon les informations d'Europe 1, le concept d’une cérémonie en mouvement sur la Seine n’est pas remis en cause. Mais la voilure, elle, pourrait être revue à la baisse.
Notamment sur le nombre de bateaux, de sportifs qui composent les 206 délégations. Cela permettrait de mieux gérer les flux d’embarquement et de débarquement et de réduire ainsi les risques d’encombrement. La cérémonie d'ouverture commencera à 20 heures et le comité veut tout faire pour éviter qu'elle ne se termine à 4 heures du matin en raison d’un incident.
La France engagera-t-elle les 20.000 agents promis ?
Le deuxième sujet majeur, c’est la sécurité privée. Au moment du dépôt de sa candidature, la France s'est engagée auprès du comité international olympique d'engager 20.000 agents de sécurité privée. Plusieurs acteurs du secteur estiment que ce chiffre est inatteignable dans les conditions actuelles : manque d’attractivité, de formation et de délivrance de cartes professionnelles.
Si ces 20.000 agents privés ne sont pas recrutés, l’État s’est engagé auprès du CIO à mettre à disposition du personnel militaire. Mais avant d’en venir à cela, l’objectif du gouvernement est bien que le secteur de la sécurité privée prenne davantage sa part dans l’organisation des Jeux olympiques.