La guerre en Ukraine au menu de trois sommets aujourd'hui à Bruxelles : l'Otan, le G7 et l'Union européenne. Selon la Maison Blanche, ces réunions ont pour but de consolider l'arsenal de sanctions déjà prises, afin d'éviter les tentatives de contournement de Moscou, et de renforcer dans la durée le positionnement de l'Otan en Europe de l'Est. Le président américain Joe Biden est arrivé hier soir dans la capitale belge pour participer à ces réunions. Des rendez-vous capitaux, mais quels sont les enjeux exactement ?
Pour les membres de l'Otan, il s'agit d'afficher un visage d'unité et de fermeté. Objectif : coordonner et renforcer les contingents de forces militaires au sein des pays de l'Alliance situés à l'est de l'Europe. Un enjeu de coordination également entre les membres du G7, autour des questions de fourniture d'équipements militaires à l'Ukraine et de soutien économique et humanitaire.
Macron appelle à la solidarité
La sécurité alimentaire est également au programme, comme le signalait hier soir Emmanuel Macron avant de décoller pour Bruxelles. "Des pays comme l'Égypte, très dépendante, ou encore des pays du Proche et Moyen-Orient, sont devant ce défi", a assuré le président. "C'est pourquoi la France va porter une initiative de solidarité internationale pour, dès maintenant, utiliser tous les stocks disponibles", a-t-il poursuivi. "Certains ont des stocks, comme la Chine : il faut les utiliser, pour produire plus et apporter de la solidarité aux pays qui en ont le besoin pour éviter ces faiblesses."
Enfin, lors du Conseil européen, il y aura en débat la question de la maîtrise des prix de l'énergie. La France plaide pour que les Vingt-Sept se mettent d'accord sur un prix plafond. Plus généralement, l'Union européenne n'a pas prévu d'annoncer de nouvelles sanctions contre la Russie durant ces deux jours.