"112... C'est quoi ? Un centre d'appel ?" "C'est pour les sans-abris ?" "Je connais le 115, le 15, mais le 112... non, ça ne me dit rien." Il suffit de poser la question dans la rue pour s'en rendre compte : le 112, numéro d'appel d'urgence à l'honneur ce dimanche avec une journée européenne qui lui est dédié, n'est pas très populaire. Dix-huit ans après sa mise en place dans l'Hexagone, ce numéro gratuit, commun à toute l'Union européenne, n'est connu que par un quart des Français.
Centralisation des secours. Pourtant, il est plus qu'utile. Accident de la route, départ de feu, malaise, blessure grave : pour toutes ces urgences, il est possible de composer le 112. La plateforme centralise tous les services de secours. C'est simple, rapide et efficace, mais beaucoup de Français appellent encore le 15 (Samu) le 17 (police) ou le 18 (pompiers) en cas de besoin. Et ils confondent parfois les numéros entre eux, ce qui leur fait perdre un temps précieux.
Pas de perte de temps. En composant le 112, cette perte de temps pourrait être évitée, rappelle le porte-parole de la sécurité civile, le lieutenant-colonel Mickaël Bernier. "Immédiatement, vous êtes connecté à un opérateur qui va savoir rapidement déclencher aussi bien les sapeurs-pompiers, le Samu, que la gendarmerie", explique-t-il. Prenons l'exemple d'un accident de la route. "Vous aurez un seul opérateur qui déclenchera les trois services d'urgence. Simultanément, sans avoir perdu la moindre seconde." Autre avantage en cas de pépin à l'étranger : vous pouvez composer le 112 dans n'importe quel pays de l'Union européenne, même si vous ne captez pas et que le clavier de votre téléphone est verrouillé.