Les journées d’été de la gauche se poursuivent aux quatre coins de la France. Après les Verts et les Insoumis, c'est aujourd'hui le Parti socialiste et le Parti communiste qui ouvrent leurs portes aux militants. Mais, une question est sur toutes les lèvres : quel avenir se profile pour la Nupes ?
Chaque formation essaie de se rebeller
Si tous reconnaissent que l’alliance a bien été utile pour faire élire un maximum de députés en juin dernier, aujourd’hui, chacun cherche à exploiter la Nupes, sans y laisser sa peau. Alors, si pour le moment, c’est la France insoumise qui domine les autres formations, chacun essaye de se rebeller sans faire imploser l’union comme Marine Tondelier, favorite à la présidence des Verts…
"Quand j'ai adhéré à ce parti, on passait nos journées et nos réunions à ne se définir que par rapport au Parti socialiste. C'était une obsession. Ils ont oublié de parler de nous et de faire notre travail à nous. Je ne veux pas que ça recommence avec la Nupes. Ce n'est pas contre la Nupes mais il faut assumer qu'on a aussi une vie en dehors de cette alliance", explique-t-elle au micro d'Europe 1.
Les Insoumis veulent imposer la Nupes à tous les scrutins
Mais l’avenir de la Nupes repose sur les futurs chefs de la gauche. Au PS, le premier secrétaire Olivier Faure est assuré de garder sa place grâce aux bons résultats des législatives et souhaite maintenant renforcer cette alliance. Chez les Insoumis, l’objectif est clair : imposer la Nupes à tous les scrutins, jusqu’à la présidentielle de 2027, pour avoir une candidature commune issue de la France insoumise. Et, en interne, même si l’ombre de Jean-Luc Mélenchon plane encore, certains espèrent bien reprendre le flambeau.