La fusion de France Stratégie et du Haut-commissariat au Plan «passera par des économies», indique Clément Beaune

Le nouveau Haut-commissaire, Clément Beaune, a indiqué que le fusion de France Stratégie et du Haut-commissariat au Plan démarrera fin avril et devra passer "par des économies". Cette fusion avait été annoncée début octobre par Michel Barnier, lorsqu'il était Premier ministre.
La fusion de France Stratégie, organisme chargé de conseiller le gouvernement, et du Haut-commissariat au Plan démarrera fin avril, avec à la clef des postes en moins, a indiqué le nouveau Haut-commissaire, Clément Beaune, dans un entretien à La Tribune.
" Fin avril, la fusion de France Stratégie et du Haut-commissariat au Plan, comme Michel Barnier et François Bayrou s'y sont engagés, sera entamée", a précisé l'ex-ministre macroniste de 43 ans lors d'une interview pour le quotidien, en ligne samedi soir.
"Cette fusion ne sera pas faite à la hache"
Cette fusion, qui avait été annoncée début octobre par Michel Barnier, alors Premier ministre, "passera par des économies sur les dépenses et des postes en moins", a reconnu Clément Beaune, mais dans le "dialogue social".
Il y aura "restructuration" et "rationalisation", mais "cette fusion ne sera pas faite à la hache (...) Je ne sacrifierai pas des agents publics à l'air du temps", a-t-il ajouté, prévenant que "toutes les économies de l'État ne pourront pas se résumer à la fusion du Plan et de France Stratégie !".
M. Beaune a été nommé mercredi nouveau Haut-commissaire au plan, l'ancien poste de François Bayrou, resté vacant depuis sa nomination à Matignon.
"Le travail et le modèle social" deuxième axe de la feuille de route de Beaune
Il a par ailleurs défendu l'importance du Haut-commissariat dans un monde en transformation. Avec l'élection à la Maison Blanche de Donald Trump, "aujourd'hui, on mesure combien réfléchir sur le long terme aux conséquences brutales de cette nouvelle donne est impératif", a-t-il justifié.
Clément Beaune explique par ailleurs vouloir axer sa mission sur l'Union européenne notamment, et souhaite pour cela implanter une antenne du Haut-commissariat à Bruxelles.
"Le deuxième axe de ma feuille de route sera le travail et le modèle social. C'est vital pour notre avenir de les repenser. Il faut d'ailleurs être très clair : dans les années qui viennent, il faudra travailler plus et produire plus", affirme-t-il.