La perte de fréquence de C8 et NRJ12 «n'est pas une décision politique», assure Macron

Emmanuel Macron a assuré ce samedi que la perte de fréquence de C8 et NRJ12 "n'est pas une décision politique du tout". Les deux chaînes doivent s'arrêter le 28 février prochain, après le rejet du dernier recours contre le non-renouvellement de leur fréquence TNT mercredi dernier par le Conseil d'État.
La perte de fréquence hertzienne des chaînes de télévision C8 et NRJ12 "n'est pas une décision politique du tout", a assuré samedi Emmanuel Macron en marge du Salon de l'agriculture à Paris, sept jours avant la clôture de leurs antennes.
"La loi a été conçue pour que ce ne soit pas une décision politique: ce n'est pas à l'arbitraire, ni d'un ministre, ni du président, d'ouvrir ou fermer une chaîne", a-t-il ajouté, rappelant qu'il s'agissait d'une "occupation du domaine public" et qu'il était "donc normal qu'il y ait une autorisation".
"L'Arcom n'a pas commis d'illégalité en écartant C8 et NRJ 12"
"Il y a un cahier des charges et la loi est appliquée par une autorité qui regarde" s'il est respecté, "sous le contrôle des juges", avec "un droit au recours", a ajouté le chef de l'État. "Je suis dans mon rôle simplement à dire: il faut que chacun soit dans son rôle et que personne ne déborde", a-t-il encore fait valoir.
C8 et NRJ12 doivent s'arrêter le 28 février au soir, après que le Conseil d'État a rejeté mercredi leur dernier recours contre le non-renouvellement de leur fréquence de la télévision numérique terrestre (TNT) par l'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel.
"L'Arcom n'a pas commis d'illégalité en écartant C8 et NRJ 12 au profit des autres candidats sur la base de son appréciation de chacun des dossiers et de la comparaison de leurs mérites respectifs", a estimé la plus haute juridiction administrative.
Le groupe Canal+, auquel appartient C8, avait alors dénoncé une décision "incompréhensible" entraînant "l'éviction pure et simple" de sa chaîne et mettant en péril 400 emplois. Emmanuel Macron a fait part de sa "pensée pour les collaboratrices et les collaborateurs qui sont impactés par cette décision".