"Je suis allée en Arménie parce que la question des chrétiens d'Orient est au cœur de mon engagement, parce que la défense de l'Arménie est importante", a-t-elle avancé sur Europe 1. Valérie Pécresse, qui s'est rendue avant Noël en Arménie pour une visite destinée à illustrer son soutien aux Chrétiens d'Orient dans ce pays du Caucase, a déposé plainte à l'encontre du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev pour "menaces de mort".
Des propos "choquants"
Selon la candidate Les Républicains à l'élection présidentielle le président azéri a tenu les propos suivants : "Si j'avais su que Madame Pécresse était là, nous ne l'aurions pas laissé repartir". "Qu'est-ce que ça veut dire ? Il aurait enfreint la souveraineté territoriale de ce territoire ?", s'interroge-t-elle dans Europe Matin.
Le président azerbaïdjanais a reproché à Valérie Pécresse de s'être rendue "secrètement" dans la région séparatiste du Nagorny-Karabakh, au centre d'un conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan qui a fait plus de 6.500 morts. Une visite "organisée" que le président Ilham Aliyev considère comme "illégale".
Si la présidente de la région Île-de-France juge cette déclaration "choquante", elle reste abasourdie par le "silence" de l'exécutif. "Le silence assourdissant du gouvernement qui ne défend pas une candidate à l'élection présidentielle est un scandale", a-t-elle ajouté.