La France insoumise plongée dans une nouvelle polémique. Après l'interdiction d'une réunion sur la question de la Palestine dans une université de Lille jeudi, Jean-Luc Mélenchon a finalement organisé à la hâte une réunion sur une petite place lilloise, en plein air. Le lendemain, le leader de La France insoumise a qualifié d'"accusation islamophobe tout à fait gratuite" le propos du Premier ministre Gabriel Attal qui avait dénoncé lors d'une prise de parole à Viry-Châtillon "un entrisme islamiste" prônant "les préceptes de la charia, notamment dans nos écoles".
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"Dérive d'une partie de l'élite politique"
L'islamophobie, son principal combat ? C'est ce que laisse entendre Malika Sorel, numéro 2 sur la liste Rassemblement national aux élections européennes, au micro de Sonia Mabrouk. Invitée du Grand Rendez-vous Europe 1/Cnews/Les Échos, la candidate dénonce la "dérive" de l'homme politique.
"Mélenchon était l'un des plus grands et les plus fervents laïques, et il illustre à la perfection la dérive d'une partie de l'élite politique : le clientélisme politique. Pour moi, c'est du clientélisme électoral et c'est ce clientélisme-là qui a nourri le communautarisme et le séparatisme", accuse-t-elle ce dimanche.
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"Propos génocidaires"
"J'avais dit que je souhaitais sanctuariser la liberté d'expression mais j'avais rajouté que la liberté d'expression avait une borne : si vos propos appellent à vous en prendre physiquement aux individus ou aux biens. Là, dans quel cadre sommes-nous ? Nous ne sommes pas du tout dans le cadre d'une liberté d'expression", détaille l'essayiste, dénonçant le message des affiches de la réunion de jeudi, prévue à l'origine à l'Université de Lille, "niant l'État d'Israël".
"Est-ce qu'une démocratie peut autoriser des propos génocidaires ? Moi je pense que non. Donc là, eux, ils affichent la couleur", conclut Malika Sorel.