En présentant plusieurs mesures pour améliorer la déontologie des forces de l'ordre, Christophe Castaner a notamment annoncé l'abandon de la méthode d'interpellation policière controversée de la "prise par le cou, dite de l'étranglement". Selon les informations du Parisien, en compensation de la disparition de cette technique, jugée "primordiale" par certains syndicats, le ministre de l'Intérieur devrait annoncer la généralisation de la dotation du Pistolet à impulsion électrique (PIE), aussi appelé "Taser". Au micro d'Europe 1, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nunez défend cet outil, "une arme intermédiaire très utile (..) pour procéder à des interpellations sans contact, et qui protège les policiers".
"Le Taser est une arme intermédiaire qu'on utilise dans des conditions réglementaires, et généralement pour des interpellations", rappelle le secrétaire d’État. "On va demander à un individu de se laisser menotter, et s'il est récalcitrant, c'est une façon de le neutraliser sans aller au contact (...) C'est une alternative à d'autres types d'armes, ou au contact physique."
"Il est important que les effectifs disposent de Tasers"
Laurent Nunez renvoie à un rapport de l'IGPN dans laquelle la police des polices note en 2019 une augmentation des Tasers de plus de 30%, et "assez peu d'incidents". Va-t-on, donc, généraliser son usage ? "Les dotations en Tasers existent dans la police et la gendarmerie nationale. Il y a des programmes pour augmenter les dotations. Tout ça est à l'étude", répond il.
Cette arme intermédiaire est "une alternative au contact physique", martèle le secrétaire d’État. C'est pourquoi, conclut-il, "il est important que les effectifs disposent de Tasers".