Après avoir laissé planer le doute tout l'été, Daniel Fasquelle a finalement officialisé, samedi dans Le Parisien, sa candidature à la présidence du parti Les Républicains. L'ex-maire du Touquet et député du Pas-de-Calais défiera Laurent Wauquiez, pour l'instant le seul autre candidat déclaré, lors des élections qui se tiendront les 10 et 17 décembre.
Donner une autre image de la droite. "Je suis candidat à la présidence des Républicains. Pour porter un projet avec une équipe autour de moi et avec la volonté de profondément refonder le parti. Je veux redonner une envie de droite aux Français." Voilà comment Daniel Fasquelle présente sa candidature. Après "avoir redressé les comptes", l'actuel trésorier de LR veut "redresser le parti". "On s'est trop perdus dans nos divisions. Il faut remettre les militants au cœur de notre famille et surtout donner une autre image de la droite auprès des Français", ajoute-t-il.
"Les militants me connaissent". En décembre, Daniel Fasquelle aura pour principal opposant Laurent Wauquiez, l'une des figures de la droite républicaine depuis plusieurs années. Moins connu, le député croit quand même en ses chances : "Même si je n'ai pas une notoriété très forte, les militants me connaissent, ils apprécient mon travail. L'histoire récente a montré qu'aucun scrutin n'est joué à l'avance". Désireux de laisser derrière lui les "divisions", Daniel Fasquelle estime n'être "candidat contre personne". "Je veux rassembler toutes les droites. J'ai beaucoup de respect pour Laurent Wauquiez, mais il faut déconnecter la question de la présidence du parti et l'élection de 2022. Le parti ne doit pas être une écurie présidentielle, ce n'est pas l'urgence du moment", lance-t-il.
S'il est élu à la tête des Républicains, Daniel Fasquelle se fixe "deux ans et demi" pour "reconstruire la droite". "Je remettrai alors mon mandat en jeu", précise le député. il présentera ses propositions ce samedi au campus des jeunes Républicains du Touquet. Il promet, une fois élu, de lancer "une grande consultation de nos militants pour redéfinir le socle commun de la droite", son "premier chantier". Il souhaite également créer "un statut de sympathisant, sans cotisation", qui ne permettra pas de voter au sein des instances officielles, et vise le chiffre de "500.000 pour la fin 2018".