"Le gouvernement Castex ira au bout du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, qui s'achève le 13 mai minuit", a déclaré mercredi le porte-parole Gabriel Attal, écartant ainsi toute nomination d'une nouvelle équipe d'ici à cette date. "Le gouvernement est à sa tâche pour agir, protéger les Français, prendre toutes les décisions nécessaires, et le temps des décisions individuelles n'est pas venu. Aucune proposition n'a été faite à qui que ce soit en la matière", a ajouté Gabriel Attal. Cette déclaration écarte donc toute nomination d'une nouvelle équipe d'ici cette date, alors que les spéculations vont bon train sur les candidats pour remplacer Jean Castex à Matignon.
"Le gouvernement est à la tâche pour agir, protéger les Français, prendre toutes les décisions nécessaires, et le temps des décisions individuelles et des nominations n'est pas venu. Aucune proposition n'a été faite à qui que ce soit en la matière", a précisé Gabriel Attal, toujours citant le chef de l'État.
"Le gouvernement Castex à la tâche sur différents sujets d'actualité"
La cérémonie d'investiture d'Emmanuel Macron, prévue samedi, ne donne pas le coup d'envoi du second mandat qui ne démarre que le 14 mai, a-t-il précisé. "Le mandat du président de la République court jusqu'au 13 mai à minuit et le gouvernement Castex restera en place jusqu'à la fin de ce 1er mandat d'Emmanuel Macron."
Pour l'instant, "le gouvernement est chargé d'anticiper et préparer les textes sur les engagements du président dans la campagne électorale, comme l'indexation des pensions sur l'inflation à partir de juillet" et "le développement des énergies renouvelables" pour "réduire les délais et simplifier".
Devant ses ministres, le chef de l'État a aussi rappelé que "le gouvernement Castex est à la tâche sur différents sujets d'actualité", en particulier la guerre en Ukraine et ses conséquences ainsi que l'évolution de l'épidémie de Covid-19.
Une situation sanitaire en amélioration
La situation sanitaire, en "très nette amélioration, donnera lieu à des adaptations dans les prochaines semaines" des mesures en vigueur, a ajouté le chef de l'État, sans autre précision, selon Gabriel Attal. Sur la guerre en Ukraine, le président a rappelé s'être entretenu mardi avec Vladimir Poutine et avoir souligné "l'extrême gravité de l'agression russe" et exprimé "sa préoccupation sur la situation des civils à Marioupol et dans le Donbass".
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Il a aussi appelé à poursuivre l'évacuation de l'usine d'Azovstal et à travailler sur la levée du blocus russe des exportations ukrainiennes par la mer Noire, afin d'assurer la sécurité alimentaire mondiale. "Nous continuons à travailler de manière résolue pour aider l'Ukraine", a ajouté le porte-parole, en indiquant que la France avait recueilli "plus de 51.000 réfugiés", ce dont le président Volodymyr Zelensky a remercié le président de la République.