Arnaud Robinet, maire Horizons de Reims, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews mercredi. 1:34
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Laura Laplaud , modifié à
En dix jours, le Nouveau Front populaire n'est pas parvenu à se mettre d'accord sur un nom à proposer pour Matignon. La preuve, selon Arnaud Robinet, maire Horizons de Reims, invité de La Grande interview Europe 1-CNews mercredi, qu'ils sont incapables de gouverner.

Le gouvernement Attal est officiellement démissionnaire mais reste en charge des affaires courantes, probablement pour au moins "quelques semaines". Un régime qui permet toujours au gouvernement d'agir mais de façon limitée. Il pourra par exemple prendre des décrets pour des nominations ou des arrêtés. 

"Ils sont incapables de se mettre d'accord"

Pendant ce temps, la gauche, elle, se divise toujours sur son candidat à Matignon. Huguette Bello, présidente de la région La Réunion a annoncé dimanche "décliner sans plus attendre l'offre" de devenir Première ministre, faute de consensus entre toutes les composantes du Nouveau Front populaire (NFP). Laurence Tubiana, fréquemment citée ces derniers jours, est, elle, jugée trop "Macron-compatible" par les Insoumis.

Cette incapacité à se mettre d'accord depuis dix jours montre "l'anarque" que représente le Nouveau Front populaire, selon Arnaud Robinet, maire Horizons de Reims, invité de La Grande interview Europe 1-CNews mercredi.

"Ce Front populaire a été une arnaque présentée aux Français. Ils sont incapables de se mettre d'accord et d'ailleurs les Français, de par leur vote, ont montré qu'ils ne voulaient pas du Front populaire", a-t-il estimé au micro d'Europe 1.

"Le Front populaire, c'est plus d'impôts, plus d'insécurité, plus d'immigration"

"Le Front populaire, c'est plus d'impôts, plus d'insécurité, plus d'immigration. Les Français n'en veulent pas !" a tonné Arnaud Robinet affirmant que l'Assemblée nationale est aujourd'hui à droite. "L'Assemblée est à droite. C'est un gouvernement de droite rassemblant les centristes et la droite modérée qui doit bien évidemment avoir cette majorité, certes relative, mais cette majorité à l'Assemblée nationale."

Cette difficulté à se mettre d'accord dans les rangs du NFP dévoile aussi, selon le maire de Reims, leur incapacité à gouverner. "Comment le Parti socialiste a pu tomber dans le piège de La France insoumise ? C'est un véritable piège qui leur a été tendu. Jean-Luc Mélenchon a été le premier à s'exprimer au soir du second tour des législatives, c'était un symbole, un signe montrant que LFI faisait fi de ses partenaires du Front populaire. C'est une véritable arnaque qui a été présentée aux Français et les Français aujourd'hui en voient la véritable image", a-t-il conclu.