Samedi, Jean Castex affirme que la vaccination des enfants de 5 à 11 ans est nécessaire pour lutter contre l'épidémie. Dimanche, Olivier Véran, encourage à vacciner les enfants souffrant de comorbidités. À douze jours de Noël, comment la France doit-elle désormais s'organiser pour faire face à la cinquième vague de Covid-19 ? Interrogée sur le sujet dans Europe Soir, la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, l'assure, "il n'est pas question d'instaurer un pass sanitaire pour les enfants, ce n'est pas d'actualité", a-t-elle déclaré.
Faire "le choix de la responsabilité"
Le Premier ministre et le ministre de la Santé ont annoncé lundi que les enfants souffrant de comorbidités pourront être vaccinés à partir de la mi-décembre. Mais la question de vacciner l'ensemble des 5-11 ans reste d'actualité et pourrait arriver prochainement. "Je pense qu'il faut faire les choses par étape dans cette épidémie", assure Amélie de Montchalin au micro de Pierre de Vilno. "Nous attendons l'avis de la Haute autorité de santé pour voir comment, pour les autres enfants, sur la base du volontariat, nous pouvons aller plus loin."
Instaurer un pass sanitaire pour les enfants "n'est pas la stratégie retenue" par l'exécutif. "La décision elle-même de vacciner les enfants n'a pas été rendue publique et n'est pas autorisée", affirme-t-elle.
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La ministre de la Transformation et de la Fonction publiques assure que le gouvernement a toujours fait le "choix de la responsabilité et du volontariat". "Le choix que nous faisons d'abord, c'est de s'assurer que nous protégeons les plus fragiles et que nous mettons avec nous tous les outils nécessaires pour que l'épidémie recule", détaille-t-elle. "Le pass sanitaire a été déployé pour inciter les personnes les plus fragiles, et en particulier celles pour qui le bénéfice du vaccin était justifié, à se faire vacciner."
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Amélie de Montchalin conclut cette interview en précisant la stratégie de l'exécutif : "On a toujours dit la même chose : on est favorable à la vaccination mais on attend les orientations de la Haute autorité de santé pour organiser cette campagne, pour la faire au bon rythme".