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Le RN et le Nouveau Front populaire sont «deux dangers mortels pour la société», estime Bayrou

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : LUDOVIC MARIN / AFP - Mis à jour le . 1 min
© LUDOVIC MARIN / AFP

Lors d'une conférence de presse qu'il tenait à Lille, le président du MoDem, François Bayrou, a mis en garde contre les "deux dangers mortels pour la société" que sont le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire, lors des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet prochain. 

Le président du MoDem François Bayrou a mis en garde jeudi à Lille contre les "deux dangers mortels pour la société" que représentent selon lui le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire lors des élections législatives.

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"Il y a trois propositions réelles dont deux sont à mes yeux, à nos yeux, des dangers mortels pour la société dans l'état où elle se trouve et le moment historique que nous vivons, dont elle ne se relèverait pas avant des années et des années", a déclaré en conférence de presse François Bayrou, venu soutenir des candidats nordistes de la majorité.

Le refus des "extrêmes" exprimé par certaines personnalités politiques "présage à des rassemblements"

Il a estimé que les électeurs allaient se retrouver lors de ce scrutin face à "trois propositions politiques", dont deux sont synonymes de "déstabilisation complète du pays et de l'Europe". "L'extrémisme des deux côtés constitue un danger aussi grave", a-t-il insisté. L'enjeu de ces élections dépasse les enjeux "de toutes les élections que nous avons connues depuis la guerre", a-t-il insisté, évoquant les relations avec la Russie et la guerre en Ukraine , la défense, l'immigration ou encore l'économie et les taux d'intérêts.

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Affirmant que la gauche souhaitait "supprimer tous les outils qui permettent de réguler l'immigration", il a jugé que les premières victimes en seraient "les pauvres et parmi eux les immigrés en situation régulière". Interrogé sur la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, il a concédé que "ce timing n'était pas le (sien)", mais souligné que le président avait "considéré comme inéluctable qu'on allait vers un incident parlementaire".

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Pour le président du MoDem, le refus des "extrêmes" exprimé par certaines personnalités politiques "présage à des rassemblements". Il a cité Xavier Bertrand, Manuel Valls, Jérôme Guedj et François Rebsamen parmi les personnalités qui ont "fait un choix de résistance à ces dérives". En revanche, "je pense que (Raphaël) Glucksmann est une immense déception pour la majorité de ceux qui ont voté pour lui", a-t-il répondu, interrogé sur la possibilité d'un rapprochement avec le chef de file de Place Publique.