L'engagement doit être une priorité les jeunes de 15 à 17 ans. C'est la réflexion de Sarah El Haïry, secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de l'Engagement. Invitée dans l'émission Europe Soir, la secrétaire d'État âgée de 32 ans a précisé les contours du service national universel, lancé en 2020, qui concerne entre 700.000 et 800.000 jeunes partout en France. Cette mission d'une durée d'un mois, sur la base du volontariat, pourrait devenir obligatoire dans les semaines et les mois qui viennent. C'est en tout cas le souhait de Sarah El Haïry.
Un engagement civil ou militaire ensuite
"La première phase (du service national universel) a vocation à devenir obligatoire d'une manière certaine", affirme la secrétaire d'État sur Europe 1. Cette première phase, c'est aujourd'hui la formation d'un mois dispensée aux jeunes volontaires entre 15 et 17 ans. "Il faut un débat parlementaire. Nous sommes une grande démocratie (...). Moi, je souhaite (l'obligation, ndlr), et je l'assume pleinement. D'ailleurs, ça a été le projet porté par le président de la République", ajoute la porte-parole du Mouvement démocrate.
Car derrière ce service, il y a la mission que la secrétaire présente comme la "phase 3". "Si j'ai réussi à faire émerger la graine de la citoyenneté, nos jeunes auront envie de faire le complément, c'est-à-dire continuer leur engagement qui peut prendre la forme soit militaire, soit civile", explique-t-elle. La forme militaire étant de rejoindre une réserve de la gendarmerie, de la police, ou encore de la marine, et la forme civile étant celle qui n'est pas "sous uniforme", comme le service civique ou un corps européen de volontariat. "Cela peut être également un engagement bénévole plus long", précise Sarah El Haïry.