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Alexandre Chauveau // Crédits : Sophie Libermann / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Alors que les Français sont appelés à élire, dans une semaine, les 577 députés de l'Assemblée nationale, le Rassemblement National caracole toujours en tête des sondages avec 35 à 36% des intentions de vote avec le soutien d'une partie des LR. Ensuite, il y a l'alliance de gauche avec le Nouveau Front populaire affichant 27 à 29% des voix. Le camp Marconiste est en 3e position avec 19 %. 

À une semaine du premier tour avec un Rassemblement national en tête des intentions de vote à 35 % suivi par le Nouveau Front populaire à 29,5 %, loin devant le camp présidentiel, à 19 %. Les différents blocs planchent sur la personnalité idéale pour devenir Premier ministre, qui dépendra surtout du résultat des urnes. En cas de majorité absolue du Rassemblement national, le nouveau résident de Matignon s'appellera Jordan Bardella. Condition sine qua none rappelée par le président du RN dans les colonnes du Journal du Dimanche. L'eurodéputé ne veut être nommé que s'il a le pouvoir d'agir et la légitimité pour le faire.

L'hypothèse la plus probable, d'une majorité relative conduirait à un blocage des institutions auquel seul Emmanuel Macron pourrait mettre fin, soit par une démission, soit par un gouvernement technique composé uniquement d'experts dans leur domaine, mais dénués de toute appartenance politique.

Le flou à gauche 

À gauche, l'identité du Premier ministre en cas de victoire n'est pas connue. Jean-Luc Mélenchon entend en retrait se porter candidat si le Nouveau Front populaire venait à l'emporter. Même si François Ruffin apparaît davantage capable de rassembler son camp. Enfin, dans le camp présidentiel, si les chances de victoire sont maigres, Gabriel Attal appelle néanmoins les Français à les choisir, tandis qu'Édouard Philippe souhaite construire de son côté une nouvelle majorité. Tous ont officiellement ou officieusement acté une forme de rupture avec Emmanuel Macron ce dimanche.