Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (EELV) et Fabien Roussel (PCF) l'affirment : personne ne peut s'autoproclamer Premier ministre. Pourtant, à cinq jours du premier tour des élections législatives, Jean-Luc Mélenchon s'imagine toujours à Matignon en cas de victoire du Nouveau Front Populaire.
"J'ai quand même fait 22%"
Le leader de la France insoumise a dénoncé des attaques "odieuses" lundi soir sur France 2. Ses propos sur "l'antisémitisme résiduel" auraient-ils choqué une partie de la gauche ? "C'était il y a 15 jours, or ça fait plus d'un mois qu'on dit que je ne peux pas être là. Mais je pense que je suis un atout parce que j'ai quand même fait 22%", répond l'intéressé, faisant ici référence à son score obtenu lors de la dernière présidentielle.
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Cet argument est d'ailleurs martelé par les insoumis pour imposer leur chef à Matignon en cas de victoire ou maintenir leur hégémonie à gauche en cas de défaite. Il s'agit là d'un contrat signé par les socialistes, assure Mélenchon. "Monsieur Gluksmann nous a battu de trois points et j'ai dû le payer de 100 circonscriptions pour que les socialistes acceptent de signer une fois de plus un accord". Un marchandage électoral assumé, même si Jean-Luc Mélenchon affirme n'être candidat à rien.