Fumée blanche du côté de la gauche. Les principaux partis ont réussi à trouver un accord en vue des élections législatives anticipées. Mais la tension ne retombe pas, notamment dans la rue. Selon les informations d'Europe 1, le renseignement attend entre 50.000 et 100.000 personnes dans les rues de Paris samedi pour manifester contre le Rassemblement national. Une déambulation jugée "à risques" selon les autorités qui craignent "des débordements et des exactions le long du parcours".
Car au sein des militants du Front populaire, il y a bel et bien aussi l’extrême gauche, et pas seulement les Insoumis. Si l'alliance est soutenue par François Hollande, il l’est aussi par le NPA, le Nouveau parti anti-capitaliste. Sa principale figure médiatique : Philippe Poutou, l’ancien candidat à la présidentielle.
Un parti qui assume le pogrom du 7 octobre
Ce parti a rejoint la coalition des partis de gauche. Mais aura-t-il des circonscriptions ? "On peut avoir un candidat du NPA", a confié à la presse le Premier secrétaire général du Parti socialiste, Olivier Faure, sur RMC. "Qu'il y ait aujourd'hui des gens qui se battent avec nous contre l'extrême droite, ça me semble être un point important", insiste-t-il.
Oublié ainsi le communiqué du NPA le 7 octobre dernier, le jour de l'attaque terroriste du Hamas contre Israël. Ce parti avait alors assumé les massacres, les qualifiant de "moyen de lutte que les Palestiniens ont choisi pour résister". Maintenant, malgré les tensions sur la qualification du Hamas pendant les négociations ce jeudi, le Front populaire n'a rien à redire.