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Législatives 2024 : Les Républicains rejettent une alliance avec la Macronie... malgré quelques petits arrangements

Mayalène Tremolet // Crédit photo : Quentin De Groeve / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP - Mis à jour le . 1 min

Finalement, il y aura bien des candidats dans certaines circonscriptions, face aux candidats de la majorité présidentielle. À moins de deux semaines du premier tour des élections législatives anticipées, Les Républicains changent de fusil d'épaule et rejettent désormais une alliance avec Renaissance. L'objectif est d'éviter la disparition pure et simple du parti.  

Les Républicains sont dans la tourmente. Déjà affaiblis par l’alliance d’Éric Ciotti avec le Rassemblement national , et face au tollé suscité par la divulgation d’accords avec la majorité sortante pour les élections législatives, les LR changent de braquet sur une partie du territoire. L'objectif est de lever le soupçon d’une alliance avec Emmanuel Macron qui achèverait de détruire le parti. 

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Ainsi, après plusieurs tractations entre les Républicains et la majorité présidentielle, la droite fait le choix d'affronter la Macronie dans les circonscriptions les plus symboliques, dans l'objectif de faire taire les doutes sur une potentielle alliance avec le camp d'Emmanuel Macron. Désormais, dans les Hauts-de-Seine, Stéphane Séjourné, ministre des Affaires étrangères, ou encore le locataire de Matignon, Gabriel Attal, auront finalement bien des adversaires LR.

Un parti largement divisé

Même chose pour le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, dans son fief de Tourcoing. Les ténors du parti de droite espèrent ainsi éclipser les dizaines d'alliances conclues localement avec la majorité. Il devrait rester néanmoins 25 circonscriptions dans lesquelles les LR n'auront pas de concurrents du camp présidentiel. À l'inverse, dans le Var, où le RN est bien implanté, les LR cèdent la place aux candidats Renaissance et Horizons, dans deux circonscriptions. 

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C'est également le cas à Marseille, où Sabrina Agresti-Roubache, la secrétaire d'État à la ville, n'affrontera pas de candidat Les Républicains. Autant d'alliances qui pourraient signer l'arrêt de mort du groupe de droite, au lendemain des élections, déchiré désormais entre les fidèles d'Éric Ciotti et un noyau divisé entre partisans et réfractaires d'une entente avec le camp présidentiel.