À trois jours du second tour d'élections législatives historiques en France, déjà marquées par une poussée sans précédent de l'extrême droite, l'incertitude règne sur le futur visage d'un des pays fondateurs de l'Europe, menacé d'affaiblissement, voire d'ingouvernabilité. La dynamique en faveur du Rassemblement national (RN) de Jordan Bardella, qui rêve de composer le premier gouvernement d'extrême droite en France depuis la Deuxième Guerre mondiale, pourrait être freinée par les centaines de désistements de candidats de centre droit et de gauche, consentis pour éviter l'élection de députés d'extrême droite.
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"On a encore trois jours pour empêcher Bardella à Matignon"
Le Premier ministre Gabriel Attal comme l'écologiste membre de l'alliance de gauche Marine Tondelier ont insisté sur le "danger" du RN. "Ça me paraît très loin le 8 juillet. On a encore trois jours pour empêcher Bardella à Matignon. La composition de l'Assemblée nationale exacte, personne ne le sait. Par exemple, celles et ceux qui disent, on va continuer le programme de Macron, je pense qu'ils n'ont pas bien compris le résultat du premier tour. Le macronisme est le grand perdant", a déclaré Marine Tondelier lors de la Grande-Interview CNEWS-Europe 1.
"Mon envie, elle est claire, ce serait d'avoir un gouvernement du Nouveau Front populaire avec un Premier ministre écologiste. Ce sont mes deux rêves les plus fous", a ajouté Marine Tondelier. Ce qui est sûr, c'est que l’on risque de vivre une situation politique inédite et compliquée.