Cette fois, c'est terminé. Depuis dimanche soir, il n’est plus possible de déposer sa candidature pour les élections législatives. Désormais, l'intégralité des candidats de toutes les formations est connue du grand public. Et certaines feront polémique, notamment du côté du Front Populaire.
Un candidat fiché S
Si Adrien Quatennens, député LFI, exclu du parti pendant quatre mois pour avoir frappé sa femme, a décidé de se retirer de l'élection, d'autres profils interrogent au sein de l'alliance de gauche. C'est le cas de Raphaël Arnault, président d’un groupuscule d’extrême-gauche et fiché S pour des faits d’ultra-violentes. Le jeune homme a notamment menacé de mort Alice Cordier, une "militante féministe identitaire" qui dit l’avoir enregistré à son insu.
"Si elle vient à Lyon, on va lui mettre une balle dans la tête", peut-on entendre notamment dans l'enregistrement. La jeune femme a déposé une main courante après ces menaces. Mais Raphaël Arnault a d’autres démêlés judiciaires. Il a récemment été convoqué par la police pour apologie du terrorisme, après avoir assuré sa solidarité avec "l’offensive de la résistance palestinienne", le jour des pogroms du 7 octobre.
La liste s'allonge
Même motif et même punition pour Philippe Poutou, président du NPA et candidat Front Populaire à Carcassonne, ce qui ne l’empêche pas de s’imaginer à Matignon. "Je suis prêt moi aussi à être Premier ministre", a-t-il déclaré.
Enfin, Ali Diouara, investit par Jean-Luc Mélenchon pour écarter Raquel Garrido à Drancy, s’est mobilisé durant la campagne européenne, en ciblant uniquement les personnes juives de la liste socialiste. "Glucksmann, Rafowicz, François Kalfon... sont complices du génocide actuellement à Gaza", indiquait-il lors de manifestations. Malgré cela, ces candidats étaient encore défendus dimanche par le chef des Insoumis, Manuel Bompard.