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Mayalène Trémolet / Crédit photo : Benoit Durand / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
3,3 millions de procurations ont été enregistrées par le ministère de l'Intérieur avant le second tour des élections dimanche, soit 600.000 de plus que pour le premier tour. Un intérêt pour les élections législatives anticipées qui devrait être synonyme d'une hausse du taux de participation.

Dimanche, les Français sont appelés aux urnes pour le second tour des élections législatives. Mais dès ce samedi, les électeurs français vivant sur le sol américain pourront voter, tout comme ceux qui vivent dans les outre-mer, à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Guyane, dans les Antilles, en Guadeloupe et en Martinique. Les Français semblent avoir pris la mesure de ces élections législatives historiques et la participation s'annonce encore une fois à la hausse. En témoigne le nombre de procurations enregistrées : alors qu'il s'élevait à 2,6 millions au premier tour, le ministère de l'Intérieur en a enregistré 3,3 millions avant le scrutin de dimanche.

600.000 nouvelles demandes ont été recensées depuis le premier tour. Il faut remonter à 1997, aux élections législatives qui suivent la dissolution de l'Assemblée nationale par Jacques Chirac, pour retrouver un tel niveau de participation, avec presque 67% des Français qui se sont rendus dans les bureaux de vote dimanche dernier et 68% d'électeurs attendus ce dimanche. Il semble donc que cette campagne express mais très médiatique a bien porté ses fruits.

Forte participation des Français de l'étranger

Les inscriptions sur les listes électorales témoignent en effet d'un fort regain d'intérêt pour la vie démocratique, illustrée notamment par la participation importante des Français de l'étranger, ou encore une explosion de la popularité des législatives sur les réseaux sociaux qui pourraient créer une augmentation du vote chez les jeunes.

À noter enfin que si ces élections ont lieu dans un contexte de vacances scolaires, la plupart des Français, pris de court par cette dissolution surprise, semblent bien avoir anticipé leur absence dans les bureaux de vote.