Marine Le Pen 1:01
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À deux jours du premier tour des élections législatives anticipées, Marine Le Pen, la présidente sortante du groupe RN à l'Assemblée nationale, était l'invitée de La Grande interview Europe 1-CNews. Elle a notamment rappelé que c'était au Premier ministre et non au président de la République de nommer le futur commissaire français de la Commission européenne. 

Ce jeudi, Emmanuel Macron a indiqué lors d'une réunion à Bruxelles avec ses alliés européens qu'il souhaitait la reconduction de Thierry Breton comme membre français de la Commission européenne. Invitée au micro de Laurence Ferrari ce vendredi, la présidente sortante du groupe RN à l'Assemblée Marine Le Pen a tenu à rappeler que ce choix n'était pas une prérogative du président, mais bien du locataire de Matignon. En cas de victoire aux législatives, ce choix reviendrait donc à Jordan Bardella

"Ce ne sera pas le choix de Jordan Bardella"

"Emmanuel Macron se projette dans une victoire qu'il ne peut pas obtenir", a ainsi assuré l'ancienne présidente du Rassemblement nationale. "Il ne pourra donc pas nommer Monsieur Breton, car il y aura une autre majorité. Je le souhaite, je l'espère et je pense que les Français aussi", a-t-elle soutenu. "Il y aura un autre gouvernement que celui que nous connaissons et il est de la prérogative du Premier ministre de nommer le commissaire européen."

Interrogé sur les chances de voir un gouvernement RN continuer avec Thierry Breton, Marine Le Pen a assuré qu'"il est évident que Monsieur Breton n'a pas défendu les intérêts de la France lors de son premier mandat. (...) Je crois pouvoir, sans trop m'avancer, dire ça ne sera pas le choix de Jordan Bardella".