Le sourire de Damien Abad, au moment de retrouver ses soutiens, en disait long sur son soulagement. Le ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées est en tête au premier tour avec un peu plus de 33% des voix. Seulement deux points de moins qu'en 2017 alors que sa campagne, polluée par les accusations de viol qui l'ont visé, a été beaucoup plus dure pour lui, expliquant ainsi sa grande satisfaction.
Les électeurs n'ont pas tenu compte de ces accusations
"Je n'ai jamais eu de campagnes faciles. Celle-ci fait partie de ces campagnes difficiles également. C'est ainsi. Il faut garder confiance et sérénité", a-t-il réagi. Les électeurs n'ont donc visiblement pas tenu compte de ces accusations, tout comme ils n'ont pas tenu compte de son changement de camp politique, lui le Républicain (LR) passé chez Emmanuel Macron.
Jacques est militant Les Républicains. "Je suis très heureux de continuer à le soutenir. Je suis LR mais je suis fidèle à un garçon qui est fidèle dans ses convictions", confie-t-il sur Europe 1.
Face à lui, la candidate de la Nupes, Florence Pisani, 23% des voix, est ravie de son duel de deuxième tour. "Nous avons réellement la possibilité de remporter cette circonscription et donc de priver Emmanuel Macron d'un soutien à l'Assemblée et pas n'importe quel soutien", affirme-t-elle.
Damien Abad sera favori du second tour car sur le papier, il dispose d'une réserve de voix bien plus importante que son adversaire de gauche.