Ils ont formulé leurs doléances dans une lettre adressée à la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Les maires s'inquiètent des "impacts négatifs" pour les communes, notamment à l'approche de la rentrée scolaire, du non-renouvellement de contrats aidés envisagé par le gouvernement.
Le problème des contrats arrivant à échéance. Le vice-président de l'Association des maires de France (AMF), André Laignel, fait part de l'"inquiétude" des élus "concernant le dispositif des contrats aidés et notamment l'impossibilité de renouveler la plupart des contrats arrivant à échéance prochainement ou de recourir à ce dispositif pour de nouveaux recrutements".
Handicap, restauration scolaire… Ces contrats "sont des dispositifs anciens, utilisés très fréquemment par les collectivités locales et dotés d'un rôle d'amortisseur social non négligeable dans les territoires" en métropole et outremer, écrit-il dans ce courrier. Ces dispositifs, souligne le maire (PS) d'Issoudun, permettent notamment l'embauche d'accompagnateurs scolaires, d'auxiliaires de vie pour des élèves en situation de handicap ou d'aide à la restauration scolaire.
"Difficultés inextricables". Les communes n'ont été informées que "très récemment" que "ce type de contrats ne serait plus accordé et que les renouvellements de ces contrats seraient à prioriser selon des critères qui doivent être précisés", fait-il valoir. "Cela pose des difficultés inextricables au niveau local, car les besoins en personnel sont avérés, les organisations des services publics (restauration, activités périscolaire...) sont validés", note André Laignel.