Depuis la scission à la tête des Républicains, le statu quo et le flou demeurent. D'un côté, Éric Ciotti de l'autre, ses opposants où aucune figure n'émerge réellement. Chacun s'attache à faire campagne sur le terrain en s'appuyant bien souvent sur son ancrage local plutôt que sur l'étiquette LR. L'objectif est de tout faire pour sauver son siège face à la vague du Rassemblement national.
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LR privé de revenus financiers importants
Le parti, miné depuis plusieurs années par des courants différents, fait aussi face à la multiplication des initiatives personnelles. Aurélien Pradié part ainsi sous sa propre bannière, suivi sans doute par quelques députés sortants. Plusieurs dizaines de candidats aux législatives ont également préféré se rattacher à leur micro-parti plutôt qu'aux Républicains, privant LR d'une manne financière importante.
Reste que, dans ce désordre, certains veulent croire que la constance finira par payer. En cas de majorité absolue pour Jordan Bardella le 7 juillet, plusieurs cadres parient ainsi sur son échec à Matignon et un retour des électeurs vers une droite dite de gouvernement. Manque à ce stade un élément clé : une incarnation forte qui peine aujourd'hui à émerger.