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Juline Garnier , modifié à
À la peine dans les sondages, Les Républicains ont lancé leur campagne européenne ce samedi. Reste la question des personnalités présentes sur la liste des candidats. Y verra-t-on des sarkozystes historiques ou des centristes, partenaires des LR ? Éric Ciotti, président des Républicains, répond au micro de Sonia Mabrouk.

Qui figurera avec François-Xavier Bellamy sur la liste des Républicains pour les élections européennes ? À la peine dans les sondages, la liste LR est estimée entre 7 % et 8 % d'intentions de vote pour les élections du 9 juin. De quoi se projeter de nouveau sur huit élus au maximum. Le trio de tête a déjà été annoncé : derrière l'eurodéputé François-Xavier Bellamy, les électeurs retrouveront l'agricultrice Céline Imart et le général Christophe Gomart, ancien commandant des opérations spéciales de l'armée et ancien directeur du renseignement militaire français.

 

Mais derrière le trio, le mystère reste entier et des figures de la droite comme Nadine Morano ou Brice Hortefeux sont sur la sellette. Un flou entretenu par Éric Ciotti, président des Républicains. "Je ne ferais pas de confidences sur la suite de la liste. Il y a beaucoup de compétences. Nous voulons naturellement porter le rassemblement le plus large possible. Nous le ferons aussi avec nos amis centristes. C'est une tradition", a-t-il affirmé lors du Grand Rendez-vous d'Europe 1/ CNews/ Les Échos.

Vision stratégique

Le président des Républicains, confiant, ne souhaite pas se cantonner à une liste composée de huit députés. Un moyen de ne fâcher personne, ni du côté des sarkozystes, ni du côté des centristes ? "Composer une liste, nous le faisons avec François-Xavier Bellamy, n'est pas la chose la plus simple", temporise-t-il au micro de Sonia Mabrouk. "Mais je crois que ce que nous avons fait depuis le départ montre ce que nous voulons, ce que nous sommes. C'est-à-dire, je le dis, le parti de la responsabilité, un parti de gouvernement, un parti de sérieux dans une situation du pays extrêmement difficile", complète-t-il.

 

"Je voudrais aujourd'hui qu'on revienne au fond, qu'on ait une vision stratégique, qu'on arrête avec ce court termisme de la politique qui fait tellement du mal. Les slogans, la communication, les gants de boxe, tout ça, c'est dérisoire alors qu'il y a des Français qui souffrent", finit-il par conclure. Une stratégie qui devra être efficace car si le parti n'obtient pas un minimum de 5% aux élections européennes, il signera sa disparition au Parlement européen.