Des ténors du parti Les Républicains étaient réunis samedi à La Baule, autour de Bruno Retailleau. Une rentrée en ordre dispersée, puisque Laurent Wauquiez rassemble lui ses troupes dimanche pour l’ascension du mont Mézenc, tandis que le vice-président délégué du parti, Guillaume Peltier, réunit les siens mi-septembre en Sologne.
"Il y a des candidats potentiels"
Dans les prochains mois, ils vont pourtant devoir s’atteler à un dossier de taille : faire émerger un candidat pour conduire la bataille de l’élection présidentielle en 2022. "Il n’y a pas de candidat naturel pour mener la droite à l’élection présidentielle de 2022", a commenté Éric Woerth au micro d’Europe 1. "Il y a des candidats potentiels", a-t-il poursuivi.
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L'idée avait pourtant été balayée en 2016
Pourtant, certains sont déjà en course, comme Xavier Bertrand, et d’autres tardent à se déclarer, comme François Baroin. Mais un nom revient avec insistance : celui de l’ancien chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy. "Il faut qu’il revienne, c’est le seul qui peut gagner", confie un militant Les Républicains. "C’était quelqu’un de droit et quelqu’un de terrain", estime une autre. Nicolas Sarkozy en sauveur de la droite, l’idée qui a pourtant été balayée lors de la primaire de 2016, séduit nombre de sympathisants.
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Du coté des ténors du parti, la proposition ne fait pas vraiment consensus. Rachida Dati a esquivé la question, Bruno Retailleau a lui aussi botté en touche. "Il a fait le choix de quitter le chaudron de la vie politique. Aujourd’hui, il souhaite raconter ce qu’il a vécu. Chaque chose son temps", a relevé Franck Louvrier, maire de La Baule et proche de Nicolas Sarkozy. Mais un "non" en politique n’est jamais vraiment définitif. L'ex-chef d'État sera lui dans une semaine à La Baule pour dédicacer son livre Le Temps des tempêtes, sorti au mois de juillet.