"Dire la vérité, parfois ça dérange", a déclaré lundi Valérie Pécresse, qui a réaffirmé l'existence de "deux droites" au sein des Républicains, après avoir été sifflée samedi lors du Conseil national du parti.
"Il faudra recoller les deux droites". "Je sais que dire la vérité, parfois ça dérange. Mais la vérité, c'est qu'on ne regagnera la confiance des Français que si on arrive à gagner à la fois la bataille de la crédibilité, des idées neuves, mais aussi la bataille du rassemblement. Parce qu'il y a finalement aujourd'hui deux droites et il faudra les recoller", a déclaré Valérie Pécresse sur France 2. Elle a été sifflée lors du Conseil national, le premier depuis l'élection de Laurent Wauquiez à la présidence du parti, pour avoir plaidé l'existence de "deux droites" au sein de LR.
Mon mouvement est là pour amener la société civile. "Le fait d'avoir un président de parti, c'est une bonne chose. Le fait de faire vivre au sein du parti la diversité des idées est indispensable. (Jacques) Chirac n'aurait pas gagné sans (Philippe) Séguin et (Alain) Madelin. (Nicolas) Sarkozy n'aurait pas gagné s'il n'avait pas su rassembler Simone Weil", a assuré Valérie Pécresse. "Mon mouvement 'Soyons libres !', qui a été déclaré associé aux Républicains et j'en suis très satisfaite, est là pour amener la société civile, ramener ceux qui sont éventuellement partis et surtout pour empêcher de partir ceux qui doutent aujourd'hui", a-t-elle réaffirmé.
Calan se rapproche de Pécresse. Maël de Calan, candidat battu pour la présidence des Républicains, a indiqué lundi sur RMC qu'il se rapprochait de Valérie Pécresse. "Je me rapproche de Valérie Pécresse, avec qui j'ai un positionnement en commun, avec qui on a des doutes aussi, des questions qu'on se pose en commun", a déclaré lundi Maël de Calan sur RMC. "Donc l'idée, le rôle qu'on veut s'assigner au sein des Républicains, c'est de montrer qu'il existe une 2ème droite ouverte, européenne, résolument de droite, mais profondément ouverte".