Lucie Castets va quitter la mairie de Paris pour continuer à briguer Matignon

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La candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets, a annoncé jeudi qu'elle va "mettre fin à (ses) fonctions" à la mairie de Paris, afin de continuer à incarner l'alliance des partis de gauche. 

La candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets, a annoncé jeudi qu'elle va "mettre fin à (ses) fonctions" à la mairie de Paris, afin de continuer à incarner l'alliance des partis de gauche, par lesquels elle se "sent toujours soutenue".

 

Pas une démission

"Je vais mettre fin à mes fonctions de directrice des finances à la ville de Paris", a déclaré Lucie Castets sur BFMTV et RMC, précisant qu'elle "ne démissionnera pas de la fonction publique" mais qu'elle "envisage de (se) mettre en disponibilité". Décision imposée par la fin imminente de ses congés estivaux, durant lesquels elle a été désignée par le NFP et multiplié les apparitions médiatiques, ce que son statut de haute fonctionnaire soumise au devoir de réserve ne lui aurait plus permis à compter de la semaine prochaine.

Portée par le "fort espoir qui est né du vote des Français" aux législatives de juillet, elle entend désormais "mettre toutes (ses) forces pour préserver cette union de la gauche" arrivée en tête mais loin de la majorité absolue à l'Assemblée.

"Il y a différentes positions au PS, c'est sain"

Une situation qui a justifié le refus d'Emmanuel Macron de la nommer à Matignon en début de semaine. Pour autant, "je me sens toujours soutenue par les quatre forces du NFP", a-t-elle assuré. Y compris par le parti socialiste, qui se divise sur l'hypothèse d'une autre personnalité issue de la gauche, comme l'ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve.

"Bien sûr qu'il y a différentes positions au PS, c'est sain, c'est la vie d'un parti", a relativisé Lucie Castets, affirmant n'avoir "aucun problème personnel avec Bernard Cazeneuve", qu'elle "estime" et qu'elle "respecte", tout en doutant qu'il soit "en mesure de porter une autre politique" que celle du chef de l'État.