Macron exclut une réouverture rapide des discothèques : "Ce serait de la folie"

© BERTRAND GUAY / AFP
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Le président de la République, interrogé par des jeunes lors d’un échange sur Snapchat diffusé par Brut samedi, a exclu toute réouverture prochaine des discothèques. "Cela va durer, je ne vais pas vous mentir, encore quelques semaines, voire quelques mois", a prévenu Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron exclut une réouverture rapide des discothèques, maintenues fermées en raison de l'épidémie de coronavirus depuis le premier confinement, a réitéré le président lors d'un échange sur Snapchat avec des jeunes diffusé samedi par Brut. "On le fera au plus vite, mais tant que le virus circule de manière un peu intense, ce serait de la folie de faire ça. Je vous le dis très sincèrement", a lancé le chef de l'Etat à un jeune homme qui l'interpellait sur le monde de la nuit selon lui "en train de tomber en ruines".

"Je sais le sacrifice qu'on vous demande et à quel point c'est dur", lui répond Emmanuel Macron, mais "ce que l'on sait de ce virus, c'est qu'il se diffuse beaucoup quand on est dans des lieux fermés, proches les uns des autres, et qu'on chante, on parle fort, on mange, on fait des efforts, ... La boîte de nuit, quand on a dit tout ça, c'est pas le meilleur endroit."

"Encore quelques semaines, voire quelques mois"

"Cela va durer, je ne vais pas vous mentir, encore quelques semaines, voire quelques mois", conclut-il dans cet échange enregistré en marge de l'interview-fleuve d'Emmanuel Macron par Brut vendredi.

 

 

Les restaurants, mais pas les bars et discothèques, pourront rouvrir à partir du 20 janvier à la condition expresse que "la période des fêtes de fin d'année ne (se soit) pas traduite par un rebond de l'épidémie", avait expliqué fin novembre le Premier ministre Jean Castex. L'État va prendre en charge le coût de dix jours de congés payés pour "les entreprises les plus lourdement impactées par la crise sanitaire", de divers secteurs tels que l'hôtellerie, la restauration, l'événementiel, les discothèques ou encore les salles de sport, a annoncé mercredi soir le ministère du Travail.