Il assure pouvoir rester sous la barre des 3% de déficit, en dépit des estimations de différents instituts, et notamment de Coe-Rexecode qui estime que les mesures annoncées par Emmanuel Macron pourraient faire glisser le déficit à 5% du PIB. "Leur analyse est factuellement fausse sur mon programme, ce qu’ils disent de ma reforme de la CSG ou des retraites est faux !", assure le candidat, invité mercredi d'Europe 1.
Compenser les dépenses. "L’Etat baissera durant ce quinquennat l’ensemble de ses dépenses de 25 milliards d’euros", promet-il. "Par contre, j’ai des priorités, et sur ces priorités il y aura des dépenses supplémentaires [notamment pour l'école, la sécurité et la justice, NDLR]. Ces dépenses supplémentaires sont compensées à l’euro par des baisses de dépenses ailleurs. Les 15 milliards en plus sont compensés par 15 milliards en moins", explique-t-il.
"Je ne sur-promets pas". "Je suis extrêmement prudent, à la fois sur les dépenses, la capacité à les limiter et les hypothèses de croissance. J’ai des hypothèses de croissance extrêmement modérées, je ne sur-promets pas", estime l'ancien protégé de François Hollande. "La différence avec le quinquennat précédant, c’est que je le dis dès le début, dès la campagne. Je dis dès le début que je vais commencer avec des économies".