C’est une petite phrase qui pourrait faire polémique. En déplacement en Corrèze mercredi pour lancer la réforme de la formation professionnelle, Emmanuel Macron a évoqué des salariés "qui foutent le bordel" - dans une référence implicite aux salariés de GM&S qui manifestaient en marge de sa visite à Egletons - au lieu de postuler pour des postes à pourvoir dans une entreprise voisine, dont lui parle son interlocuteur.
Ceux "qui foutent le bordel". "Il y a en a qui foutent le bordel, alors qu’ils feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, car il y en a qui ont les qualifications pour le faire… et ce n’est pas loin de chez eux", a lancé Emmanuel Macron à Alain Rousset, président du Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, qui venait de lui évoquer le cas de la fonderie Constellium, "à quelques kilomètres d’ici", à Ussel, qui cherche à recruter.
#GMS - "Certains (manifestants de GM&S) au lieu de foutre le bordel feraient mieux de(...) trouver un poste"- Macron pic.twitter.com/yj1Iu39RdQ
— Get Actu France (@GetActuFrance) 4 octobre 2017
Manifestation des salariés de GM&S. En marge de la visite du président à Egletons, des salariés et des anciens employés licenciés de l’entreprise creusoise GM&S manifestaient pour interpeller Emmanuel Macron. Accompagnés d’une cinquantaine d'élus locaux, ces salariés entendaient exprimer leur mécontentement alors qu’Emmanuel Macron a refusé de les rencontrer. GM&S a été placé en liquidation fin juin, au terme de plusieurs mois de manifestations, blocages et tractations, qui en ont fait un dossier social chaud des derniers mois de l'exécutif.