Emmanuel Macron se rendra jeudi et vendredi dans les Hautes-Pyrénées pour suivre une étape de montagne du Tour de France, entre Pau et Luz-Ardiden, et rencontrer des professionnels du tourisme à Lourdes, a annoncé lundi l'Elysée. Comme il l'a fait tous les ans depuis le début du quinquennat, le chef de l'Etat montera jeudi dans le véhicule du directeur du Tour, Christian Prudhomme, pour suivre la 18e étape, marquée notamment par l'ascension du col du Tourmalet. Il assistera ensuite à la remise des prix à Luz-Ardiden. En 2019, Emmanuel Macron avait déjà assisté à l'étape du col du Tourmalet, à l'issue de laquelle il avait félicité deux Français, le vainqueur du jour Thibaut Pinot et le maillot jaune Julian Alaphilippe.
Il débutera jeudi le déplacement à Sainte-Marie-de-Campan, "un village de montagne emblématique de cette terre du Tour de France" selon l'Elysée, où il rencontrera des habitants, des spectateurs et les élus locaux. Dans un récent entretien au magazine Zadig, Emmanuel Macron a clamé son amour pour le Tour de France et ses "grands moments d'héroïsme sportif". "J'y vais à chaque fois : j'adore", indique-t-il, en disant vivre ces moments "comme spectateur, pas comme président", soucieux de "ne pas voler les moments sportifs" car "les gens sont là pour les cyclistes". "C'est un de ces moments où vous pouvez embrasser le pays et ses paysages", ajoute-t-il dans cet entretien, y témoignant aussi de son amour pour les Hautes-Pyrénées, où enfant il a passé ses vacances auprès de ses grands-parents.
Visite du Sanctuaire de Lourdes vendredi
Vendredi, Emmanuel Macron rencontrera des salariés du site du constructeur espagnol de matériels roulants CAF à Bagnères-de-Bigorre, une entreprise soutenue par France Relance pour son projet d'investissement de 25 millions d'euros, qui permettra la création de 200 à 250 emplois sur le site, selon l'Elysée. Puis il se rendra à Lourdes, où il s'entretiendra avec des élus et des professionnels du tourisme, avant de visiter le site du Sanctuaire.
L'assouplissement des mesures sanitaires a permis le retour des pèlerins, mais les nombreux commerces ou hôtels fermés y témoignent d'une affluence encore très inférieure aux années pré-Covid à Lourdes, qui dépend à 90% du tourisme. Faute de touristes étrangers, le sanctuaire prévoit d'accueillir autour d'un million de visiteurs cette année au lieu de 3,5 millions. Ce déplacement interviendra trois jours après son allocution aux Français, qui avait été précédée par plusieurs visites en province consacrées à la sortie de la crise sanitaire, en pleine campagne pour les élections régionales.