Manuel Valls présente une série de mesures pour réparer les "dégâts de la mondialisation (...) synonyme d'insécurités pour beaucoup, et en particulier parmi les classes moyennes et populaires", dans une tribune à paraître jeudi dans Les Echos. Constatant que la mondialisation n'a pas tenu sa promesse d'accroître emplois et prospérité, le Premier ministre français propose notamment de taxer les produits importés de pays qui refusent de mettre en oeuvre l'accord de Paris sur le climat.
Cette proposition ressemble à un appel de l'ex-président Nicolas Sarkozy à taxer les produits américains si le président élu Donald Trump tenait sa promesse de se retirer de l'accord conclu lors de la COP21 en décembre 2015, un appel rejeté par l'Allemagne et la Commission européenne.
"Création d'une taxe européenne sur les transactions financières." Manuel Valls propose également de créer avec l'Allemagne un dispositif européen de contrôle des investissements stratégiques, d'harmoniser la fiscalité des entreprises en Europe ou encore de continuer à "porter la création d'une taxe européenne sur les transactions financières". A Berlin la semaine dernière, le Premier ministre avait plaidé pour que l'Allemagne investisse davantage et pour une augmentation des budgets militaires dans