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Marche «contre le racisme» : plus de 21.000 personnes à Paris, un rassemblement marqué par quelques échauffourées

Antoine Bienvault - Mis à jour le . 1 min

21.500 personnes ont défilé à Paris selon la préfecture, 3.300 à Marseille, 6.000 à Lyon lors de plusieurs manifestations contre le racisme qui ont eu lieu ce samedi un peu partout en France à l'appel de la gauche. Une gauche très divisée d'ailleurs après la polémique sur l'affiche de LFI avec Cyril Hanouna, faisant référence aux affiches antisémites diffusées par les nazis dans les années 1930.

Ce samedi, des rassemblements se sont tenus partout en France, notamment à Paris, Toulouse, Marseille ou encore Lyon, où 6.000 personnes étaient réunies en début d'après-midi. Des rassemblements qui se sont globalement déroulés dans le calme, à l'exception du cortège parisien où quelques échauffourées sporadiques ont émaillé la fin du défilé. 

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"Tout le monde déteste le PS"

Les forces de l'ordre ont, par exemple, dû faire usage de gaz lacrymogène pour disperser certains manifestants provocateurs. Selon les informations d'Europe 1, il y a donc 21.000 personnes qui étaient présentes dans les rues de la capitale cet après-midi. 

Au cœur du cortège, plusieurs slogans anti-Israël ont notamment été entendus : "Israël assassin, Macron complice", ont scandé les militants de la France insoumise qui n'ont pas non plus épargné le Parti socialiste et son Premier secrétaire, Olivier Faure, absent du cortège : "Tout le monde déteste le PS", hurlent en cœur ces manifestants.

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Des slogans haineux contre la police

Les policiers n'étaient pas en reste, puisque le slogan "tout le monde déteste la police" a été mainte fois répété dans les cortèges. "Évidemment, ce sont des slogans haineux, qui sont des slogans de la honte. Il y avait aussi des pancartes sur les slogans, y compris dans le cortège des syndicats et des organisateurs. On va regarder tous les slogans et on va saisir la procureur de la République de tous les slogans qui ont dépassé la ligne rouge et qui rendent sous le coup de la loi pénale", a martelé samedi soir le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez. 

Plusieurs tags injurieux envers les policiers ont aussi été retrouvés sur les murs de la capitale après le passage des manifestants. Selon Laurent Nuñez, deux personnes ont été interpellées pour des jets de projectiles samedi après-midi à Paris.