La secrétaire d'État chargée de l'Égalité femmes-hommes Marlène Schiappa et la tête de liste de la majorité aux élections européennes Nathalie Loiseau plaident pour une "politique féministe européenne" afin "d'harmoniser par le haut les droits des femmes" dans une tribune publiée dimanche.
Un "Pacte Simone Veil" signé par tous les colistiers LREM
"Nous proposons d'harmoniser par le haut les droits des femmes en Europe en incitant les États membres à introduire dans leur législation les mesures les plus avancées ayant fait leurs preuves ailleurs en Europe", indiquent Marlène Schiappa et Nathalie Loiseau dans une tribune publiée dimanche par le Journal du Dimanche signée avec tous les colistiers de la majorité au scrutin du 26 mai. "C'est ce que nous appelons le Pacte Simone Veil", poursuivent-elles, en référence à la première présidente du Parlement européen en 1979.
Partant du constat que "le taux d'emploi des femmes est inférieur de 11% à celui des hommes", que "l'écart de rémunération avoisine 16%" et pointant les "disparités" (IVG, violences conjugales) entre États membres, Marlène Schiappa et Nathalie Loiseau s'inquiètent de voir "les acquis des droits des femmes en Europe (...) menacés". "Ce Pacte inclura les droits sexuels et reproductifs, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles ou les progrès en direction de l'égalité salariale", écrivent-elles.
Des lois en faveur des femmes proposées au prochain G7
Selon cette tribune, cette démarche sera également portée par la France dans le cadre du G7 à Biarritz (24-26 août) : "Les lois les plus novatrices en faveur des femmes dans le monde seront proposées aux chefs d'État afin de les mettre en oeuvre dans leur pays", assurent Marlène Schiappa et Nathalie Loiseau.
"Nous veillerons en outre à la parité entre les femmes et les hommes au sein de toutes les institutions et agences européennes, en inscrivant son principe dans les traités et en veillant à son application dans les nominations sur lesquelles le Parlement européen a à se prononcer", promettent-elles encore.
>> À LIRE AUSSI -Six chiffres criants sur les inégalités femmes-hommes