Depuis lundi, les pharmacies peuvent vendre à leurs clients des masques grand public entre 2 et 5 euros. Dans le même temps, les masques vendus en Italie sont bien moins chers : ils coûtent 50 centimes au maximum. Comment expliquer cette différence ? La secrétaire d'État à l'Économie Agnès Pannier-Runacher a répondu dans le Grand journal du soir sur Europe 1, lundi soir.
Masques à usage unique contre réutilisables
"Il ne s'agit pas des mêmes masques : les masques dont nous parlons sont réutilisables", explique Agnès Pannier-Runacher. "Ce qui est intéressant, c'est le prix à l'utilisation de ce masque. Si vous avez un masque à 4 euros réutilisable 20 fois, ça vous fait un prix de 20 centimes par utilisation."
"Nous travaillons à pouvoir offrir des masques accessibles pour les familles à petits budgets et nous aurons très vite des propositions en ce sens", poursuit la secrétaire d'État, qui évoque la date de "la fin de semaine" pour ces propositions.
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Combien de décès à domicile faut-il ajouter à l’épidémie ?
> À quoi sert AlloCOVID, la plateforme téléphonique qui utilise l'intelligence artificielle ?
> Pourquoi il va falloir attendre avant de trouver des masques dans les pharmacies
> Coronavirus : le vaccin ROR peut-il être dangereux pour les enfants ?
> Ces plateformes qui aident à trouver un emploi pendant le confinement
La France prête le 11 mai ?
Par ailleurs, Agnès Pannier-Runacher a récusé le fait qu'il n'y ait pas assez de masques le 11 mai, comme le laissait entendre une note de Bercy il y a deux semaines. "Le chemin réalisé a été considérable et les données de cette note ne sont plus conformes à la réalité d'aujourd'hui." La France "a produit ou importé 41 millions de masques depuis le 30 mars", en produira "26 millions cette semaine" et "31 millions la semaine prochaine", détaille la secrétaire d'État.