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Alexandre Chauveau / Crédits : Francois Pauletto / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Qui sera le prochain locataire de Matignon ? Un peu plus d'un mois après le résultat des dernières élections législatives, Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre. Avec la fin de la "trêve olympique" décrétée avant les Jeux par le chef de l'État, ce dernier va désormais devoir faire un choix. 

Les JO de Paris se sont terminés ce dimanche soir, et avec, la trêve olympique décrétée il y a 15 jours par Emmanuel Macron. Le chef de l’État va tenter de faire perdurer cet état d’esprit dans le pays, en recevant ce lundi matin à l’Élysée tous ceux ayant contribué à la réussite de ces Jeux : pompiers, militaires, policiers, agents de la RATP, hospitaliers… Mais malgré cet état d’euphorie, le président de la République est attendu dans les jours qui viennent pour la nomination du nouveau Premier ministre.

Un calendrier à respecter pour Emmanuel Macron

Emmanuel Macron avait mis la vie politique sur pause fin juillet. Elle devrait reprendre petit à petit cette semaine, à travers plusieurs commémorations, notamment celle du 80ᵉ anniversaire du débarquement de Provence prévu ce jeudi dans le Var. Autant de cérémonies qui signeront le lent, mais sûr retour de la vie politique sur le devant de la scène.

À Brégançon cette semaine, Emmanuel Macron devrait ainsi affiner le profil du futur Premier ministre. Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve sont à ce stade les deux noms les plus cités, ce qui n’augure en rien du choix du chef de l’État. L’ancien ministre et commissaire européen Michel Barnier pourrait également obtenir les faveurs du président, grâce, entre autres, à sa proximité avec Laurent Wauquiez.

Habitué à la procrastination, Emmanuel Macron devrait en tout cas voir la pression s’accroitre sur lui ces prochains jours, lui qui avait fixé la deuxième quinzaine d’août pour nommer le successeur de Gabriel Attal à Matignon, ne semble pas beaucoup plus avancé qu’il y a 15 jours. Il pourrait encore chercher à gagner du temps en laissant passer la semaine du 15 août avant de se voir contraindre par les oppositions et l’opinion d’accélérer son calendrier.