Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a de nouveau réclamé jeudi que la France offre "l'asile politique" au fondateur de WikiLeaks Julian Assange, arrêté par la police britannique dans l'ambassade d'Équateur.
Critique du président équatorien. Julian Assange a été placé en garde à vue dans un commissariat londonien et sera "présenté au tribunal de Westminster dès que possible". Il s'était réfugié en 2012 dans l'ambassade pour éviter d'être extradé vers la Suède, où il était accusé de viol, un dossier depuis classé. "Mais le nouveau président équatorien, aligné sur les intérêts des États-Unis, a décidé de retirer l'asile à Julian Assange", a critiqué Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué.
Le traitre @Lenin Moreno se double maintenant du titre de larbin des USA. Après s’en être pris à @MashiRafael, il livre maintenant Julian #Assange à la police.#WikiLeaks
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 11 avril 2019
"Il a agi pour la cause de la liberté". "L'honneur de notre pays doit être de lui accorder l'asile politique au moment où sa liberté est menacée", a-t-il plaidé, faisant valoir qu'il "a agi pour la cause de la liberté et de l'indépendance de la France en révélant des pratiques agressives contre nous". "La France aurait dû accorder l'asile à Julian Assange depuis des années !", a abondé sur Twitter le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan: "accueillir les lanceurs d'alerte, défenseurs de la démocratie, devrait être l'honneur de notre pays".
Le président équatorien Lenin Moreno a justifié jeudi le retrait de l'asile à Julian Assange, une décision présentée comme "souveraine", par "ses violations répétées des conventions internationales et des protocoles de la vie quotidienne". Le gouvernement avait récemment dénoncé ses atteintes répétées aux règles régissant ses conditions d'asile dans l'ambassade équatorienne.