Le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a souhaité jeudi lors d'un meeting à Pau le "succès" du mouvement du 17 novembre contre la hausse de la fiscalité des carburants.
"Cette colère est juste". "Le 17 novembre, qu'est-ce que vous faites, vous regardez en commentant ? Non, le 17 novembre est une auto-organisation populaire dont je souhaite le succès. (...) Il faut souhaiter son succès", a déclaré le député devant plusieurs centaines de personnes. "On me dit 'il y a des fachos là-dedans'. Oui, oui, il y en a partout. Et il y a aussi beaucoup de fâchés qui ne sont pas fachos, et ceux-là ils ont raison d'être fâchés (...) cette colère est juste, elle porte sur quelque chose qui a un sens", a-t-il poursuivi.
"Cette affaire d'augmentation des carburants détrousse les braves gens qui vivent de leur travail. Parce que quand on est à 20 kilomètres de son boulot, cette affaire coûte 200 euros (...) Alors c'est inacceptable, c'est inadmissible, c'est insupportable, et le peuple a raison de se révolter".
Mélenchon ne veut pas donner de consigne. Pour autant, Jean-Luc Mélenchon n'entend pas appeler à participer aux blocages. "Je n'ai pas envie que demain on demande, 'est-ce que vous faites la journée des Insoumis ?'. Non, il faut que vous ayez bien la trouille et les miquettes de les voir par milliers s'opposer à vous, tout seuls, sans consigne", a-t-il expliqué. La députée LFI de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain avait affirmé le 4 novembre sur Facebook qu'elle ne "serai(t) pas le 17 dans les blocages", ne se voyant pas "défiler à l'appel de Minute et avec Marine Le Pen".