La Première ministre est attendue en Algérie pour deux jours à la tête d'une délégation comprenant pas moins de seize ministres et plusieurs chefs d'entreprises. Le but de ce déplacement est de montrer des traductions concrètes après la Déclaration d'Alger pour un partenariat renouvelé, signé il y a un peu plus d'un mois lors de la visite d'Emmanuel Macron dans le pays.
De nombreux sujets à l'ordre du jour
Après les bonnes intentions affichées fin août, Matignon assure que ce déplacement doit donner à la relation une impulsion nouvelle, tournée vers l'avenir et des projets concrets. Plusieurs thématiques sont à l'ordre du jour : Histoire et mémoires, jeunesse, mobilité, partenariat économique et scientifique… Élisabeth Borne en parlera directement avec le Premier ministre algérien.
Elle participera aussi au Comité intergouvernemental de haut niveau, une sorte de conseil des ministres franco algérien. Une réunion qui n'a pas été convoquée depuis décembre 2017 à cause des tensions entre Paris et Alger et de l'épidémie de Covid-19. À cette occasion, plusieurs accords devraient être signés en matière économique, d'éducation ou de transition énergétique. Officiellement, comme en août dernier, le sujet du gaz algérien n'est pas au menu des discussions. Mais il sera évidemment dans toutes les têtes, tout comme la question sensible des visas.