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Meurtre d'un adolescent à Paris : Bayrou invite les députés à se «saisir de la question du port des armes blanches»

Europe 1 avec l'AFP . 1 min
Fin de vie : plus de 200 socialistes et macronistes exhortent Bayrou à ne pas scinder le projet de loi
Fin de vie : plus de 200 socialistes et macronistes exhortent Bayrou à ne pas scinder le projet de loi © Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Après le terrible meurtre du jeune Elias, 14 ans et assassiné pour avoir refusé de donner son téléphone à Paris, le Premier ministre François Bayrou souhaite prendre de nouvelles dispositions législatives contre le port d'armes blanches. Il a incité l'Assemblée nationale à se pencher sur la question.

François Bayrou a invité mardi les députés à se "saisir de la question du port des armes blanches", après le meurtre vendredi par un coup de couteau du jeune Élias, âgé de 14 ans, dans le XIVe arrondissement de Paris.

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Un texte examiné à l'Assemblée "dès le 10 février"

"Nous devrions nous saisir de cette question du port des armes blanches. L'idée que des couteaux portés par des jeunes ne fassent l'objet d'aucune sanction, ça nourrit aussi le sentiment d'impunité. Je trouve que c'est de notre responsabilité collective et j'invite tous les députés de tous les groupes à travailler sur ce sujet", a déclaré le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

Le sujet est revenu dans l'actualité avec le meurtre du jeune Élias, poignardé vendredi soir à la sortie d'un entrainement de football pour avoir résisté au vol de son portable. Deux mineurs de 16 et 17 ans ont depuis été arrêtés et mis en examen pour "extorsion avec violences ayant entraîné la mort" de l'adolescent.

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François Bayrou répondait à une question de Marine Le Pen, qui a dénoncé "l'échec dramatique" de la politique pénale, que "nos concitoyens perçoivent à juste titre comme laxiste". La patronne des députés Rassemblement national a réclamé en conséquence d'"abaisser la majorité pénale à 16 ans" et d'"instaurer des peines courtes dès les premiers délits graves".

Sur ces points, le chef du gouvernement a renvoyé à l'examen de la proposition de loi du chef du groupe Renaissance, Gabriel Attal, sur la justice des mineurs.

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Ce texte sera examiné à l'Assemblée "dès la semaine du 10 février pour que, précisément, ces dérives puissent être sanctionnées immédiatement entre 16 et 18 ans et qu'il n'y ait pas les retards que l'on connait et qui donnent en effet le sentiment qu'on est protégé de tout".