Pour ses cartes de vœux 2017, l'Elysée a fait appel à l'imprimeur ancien otage des frères Kouachi à Dammartin-en-Goële. En janvier 2015, Michel Catalano avait vu son entreprise dévastée par l’assaut du GIGN pour stopper les deux djihadistes, auteur en fuite de la fusillade de Charlie Hebdo. Au terme de 18 mois de travaux, il a pu rouvrir son imprimerie avec, notamment, ce coup de pouce inattendu de la part de la présidence.
Une demande du président. "J’ai reçu un coup de téléphone d’un collaborateur de l’Elysée qui m’a dit que le président de la République avait demandé à ce qu’on nous consulte pour imprimer les cartes de vœux. Ils m’ont demandé si je voulais bien le faire. J’ai dit avec grand plaisir et grande fierté", a-t-il raconté au micro d’Europe 1. "On a fait un devis et on a suivi le même processus que pour un client habituel."
Une livraison en trois jours. "On l’a fait en trois jours, c’est à dire que l’on a reçu la validation un mardi et on a livré le vendredi. C’était rapide parce qu’on avait d’autres commandes en cours. Il a fallu que l’on traite celle-là en priorité parce qu’on voulait les livrer vite", a encore détaillé l’imprimeur, qui se dit particulièrement ému par le geste de François Hollande.
Un symbole fort. "Pour nous, c’est un symbole, dans le sens ou c’était un moment important de l’inauguration du bâtiment, le 29 septembre. Le personnel, ma famille, tout le monde a été touché par cette demande. On espère les imprimer encore l’année prochaine, le symbole voudrait que l’on garde le même client", conclut-il.