Stéphanie Jannin, une ex-candidate LREM aux législatives et ex-adjointe à la mairie de Montpellier, a été condamnée lundi par le tribunal correctionnel de Montpellier à 5.000 euros d'amende pour prise illégale d'intérêt. Elle a cependant été relaxée dans le principal dossier dans lequel elle était poursuivie. Le 18 septembre dernier, 15.000 euros d'amende avait été requis contre Stéphanie Jannin.
Lundi, le tribunal correctionnel de Montpellier l'a condamnée à 5.000 euros d'amende pour des subventions votées en conseil municipal en faveur d'une association présidée par son compagnon. Ce dernier a été relaxé alors que 5.000 euros d'amende avait été requis contre lui.
Battue aux législatives. Dans ce premier dossier, Stéphanie Jannin est condamnée "pour une erreur de nature administrative et technique", a réagi son avocat Me Gilles Gauer, expliquant que la présence ou non de l'élue dans ce vote à l'unanimité n'aurait rien changé à l'attribution des subventions. "Il n'y a pas d'atteinte à la probité ou à l'intérêt général", a-t-il estimé.
Dans le second dossier dans lequel elle était poursuivie - le vote d'un marché de construction de logements sociaux d'un montant de 70.000 euros obtenu par une société dont elle avait été salariée -, Stéphanie Jannin a en revanche été relaxée. Candidate LREM soutenue par le maire DVG de Montpellier Philippe Saurel, Stéphanie Jannin avait été battue aux élections législatives dans la deuxième circonscription de l'Hérault en juin par une candidate France insoumise. Sa convocation devant le tribunal correctionnel était intervenue deux jours avant le premier tour.