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Yanis Darras , modifié à
Le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti était l'invité ce mercredi de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, le fondateur du parti l'Union des Droites pour la République justifie le fait que son groupe n'a pas voté la motion de censure du gouvernement déposée par la gauche, ce mardi. "Nous ne voulons pas le chaos", justifie-t-il. 

Le nouveau gouvernement échappe à sa première motion de censure. Ce mardi, la motion déposée par la gauche a sans surprise été rejetée, avec seulement 197 voix pour, sur les 289 nécessaires pour la faire adopter. La faute selon les principaux cadres du Nouveau Front populaire, à "la validation complice" du gouvernement par le Rassemblement national et leurs alliés, ont-ils déclaré. 

Invité ce mercredi matin sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews, le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti tente de justifier le vote de son groupe. "Nous ne voulons pas le chaos", insiste-t-il face à Sonia Mabrouk. 

"J'ai du respect pour Michel Barnier"

"Voter la motion de Monsieur Mélenchon alors qu'il y a une impossibilité de dissolution jusqu'au mois de juin, c'est installer le chaos. Nous, nous voulons être utiles au pays avec l'intergroupe UDR (Union des Droites pour la République) et le Rassemblement national", explique-t-il, assurant qu'ils "essaieront de limiter les dégâts". 

"Je le ferai personnellement, notamment pour m'opposer au matraquage, au coup de gourdin fiscal inédit qui s'annonce et qui aura des conséquences sur la croissance et l'emploi", s'alarme-t-il. "Moi, je le redis, j'ai du respect pour Michel Barnier. Je souhaite qu'il réussisse parce que je souhaite que mon pays réussisse. Mais quand on est de droite et qu'on met au moins 25 milliards d'euros d'impôts, et ça ne concernera pas que les plus riches, (...), c'est un coup de matraquage inédit" et malvenu, conclut-il.