Site internet, web-radio, questionnaires à la sortie de métros : la fédération parisienne de la République en Marche lance dès le 3 octobre une offensive sur le terrain pour préparer son projet en vue des municipales de 2020. "A Paris, il y a une forte volonté d'un renouvellement", a estimé Pacôme Rupin, député parisien (LREM), taclant une "majorité, en place depuis près de 20 ans, qui montre des signes inquiétants d'usure et de division ces derniers temps", dans une allusion au départ fracassant lundi de Bruno Julliard, premier adjoint de la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo.
"De nouveaux élus qui s'engagent pour Paris". "Il est peut-être temps, après le renouvellement d'élus à l'Assemblée nationale, d'avoir de nouveaux élus qui s'engagent pour Paris", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à laquelle deux candidats probables, Benjamin Griveaux et Mounir Mahjoubi, étaient présents.
La fédération parisienne espère récolter 10.000 interviews, en six semaines, pour "identifier les besoins de chacun des habitants, artisans, commerçants, ceux qui viennent travailler à Paris mais n'habitent pas à Paris". Pour ce faire, les marcheurs seront "chargés de recueillir les rêves, espoirs et attentes" des habitants de la capitale dans plus de 300 stations de métro. Côté internet, avec "une web-radio participative" sur le site parisetmoi.paris, la LREM veut recueillir des témoignages.
La tête de liste connue le premier semestre 2019. Concernant la tête de liste qui mènera la campagne à Paris, elle serait connue au cours du premier semestre 2019, après les européennes, selon les organisateurs. Le mouvement s'engage à garantir la parité femme-homme sur ses listes.
En dépit des diverses difficultés rencontrées (comme le Vélib, Autolib', quais de Seine), la maire de Paris Anne Hidalgo est donnée en tête des intentions de vote (23 à 25%), talonnée par la République en Marche(17 à 23%) et les Républicains (21 à 23%), selon un sondage Ifop publié dimanche par le Journal du dimanche.